Dans l’univers du street art et plus largement de la culture urbaine, certains noms résonnent comme des symboles de liberté, de créativité et d’avant-garde. Sozyone Gonzalez en fait incontestablement partie.
Une façon de voir les choses… de voir la beauté dans ce qui pourrait être vu comme un cri de désespoir sous la forme d’un geste instinctif destructeur, comme de brûler un plafond au briquet pour écrire un nom dont la dernière lettre reste illisible dû au manque de gaz ou d’utiliser un bic sur le simili cuir d’un bus pour y déposer ses plus sombres pensées signées d’une tête de mort faite en plein virage, marquer son passage pour agrandir son territoire fictif d’un code chiffré pour se sentir chez soi, là où le bitume brille éclairé par la pleine lune et les phares aveuglants des taxis ou, en plein jour, flagrant, devant tout le monde, sans se retourner…
D’une manière ou d’une autre, c’est une conquête personnelle, une façon merveilleuse, dans le sens martial du terme, de voir à quel point ce geste est simplement parfait.
Depuis petit, je m’inspire de cette perfection.
Sozyone GONZALEZ
Plusieurs interventions auront lieu tout autour des anciens Abattoirs de Bomel. Il sera également question d’un DJ set le soir du vernissage, de moments d’ateliers, de stages, de rencontres.
INFOS PRATIQUES
→ Vernissage le jeudi 11 septembre, 19:00
→ Exposition accessible du 12 septembre au 11 octobre
→ Du mardi au vendredi, de 14:00 à 18:00 / Le samedi, de 10:00 à 18:00
→ Fermé les lundis, dimanches et jours fériés
→ Tout public / Gratuit / Entrée libre