Sublime interprète d’une confession poignante et parfois drôle, Andréa Bescond nous emmène dans un grand huit émotionnel, une danse vitale et rageuse autour d’une enfance blessée.
C’est l’histoire d’Odette. Une petite fille dont l’enfance a été volée par un « ami de la famille ». Une jeune fille qui cherche des réponses à ses questions et les trouve progressivement avec son corps. Une danseuse qui se bat avec sa sensibilité. Une femme qui libère sa parole et embrasse la vie.
Andréa Bescond raconte, elle danse, elle incarne avec maestria et une énergie rare Odette et la multitude de personnages qui jalonnent ses souvenirs : les copains, la prof de danse surexcitée, la mère dans le déni… Prenant tous ces rôles à bras-le-corps, elle fait de ce seule en scène un exercice de haute voltige théâtrale, humaine et physique.
Créé au Festival d’Avignon en 2014 avec le Prix d’interprétation féminine, Molière du seul en scène en 2016, devenu un film consacré par deux Césars (meilleure adaptation et meilleur second rôle féminin pour Karin Viard), le spectacle est d’une force subjuguante.
Le coeur serré, on rit, on sourit mais on éclate de rire aussi dans cette grande salle suspendue aux mots et aux maux de la danseuse-comédienne. Sans doute est-ce l’une des forces les plus grandes de ce spectacle qui ne ressemble à aucun autre. On rit, comme Andréa Bescond, comme Odette.
Le Figaro
Les Chatouilles, que j’ai écrit pour aller mieux et joué sur scène pour transformer la boue en beauté, a comblé l’immense solitude que je ressentais. Je ne savais pas que l’on était autant.
Andréa Bescond
De et avec Andréa Bescond
Mise en scène Éric Métayer
Lumière Stéphane Fritsch
Son Vincent Lustaud
Photographie Stefan Muchielli
Production Bully Production
Photos Karine Letellier