Un chez soi. Un lieu d'où déployer sa vie et où se replier quand le monde fait mal ou qu'on veut simplement se reposer, se ressourcer. Indispensable refuge. Dans l'imaginaire collectif, il y a les « sans abris », les autres, ceux qui sont dans la rue. Et puis il y a ceux qui sont à l'abri dans un logement correct, qu'ils louent ou dont ils seront enfin propriétaires dans dix ou vingt ans. La réalité est bien moins tranchée.
Qui peut se dire réellement à l'abri ? Au sein même de ce que l'on avait l'habitude d'appeler « la classe moyenne », de plus en plus de gens décrochent, glissent vers la pauvreté, parfois jusqu'à en perdre leur logement. Leur abri. Leur chez soi.
Les personnes que j'ai rencontrées via le RWLP font face à ces difficultés avec une impressionnante dignité et un sens aigu de la solidarité. C'est cette dignité et cette solidarité que j'ai voulu photographier.
« J'ai voulu montrer ce qui devait être corrigé. J'ai voulu montrer ce qui devait être apprécié. » Lewis Hine, photographe américain dont le travail a notamment contribué à l'interdiction du travail des enfants.
Arnaud Ghys
INFOS PRATIQUES
Au Théâtre de Namur (hall et couloirs)
→ Le jeudi 17 octobre, de 10:00 à 22:00
→ Le vendredi 18 octobre, de 19:00 à 20:00 (avant le spectacle Iphigénie à Splott)
RENCONTRE ET VISITE DE L’EXPOSITION AVEC L’ARTISTE
→ Le jeudi 17 octobre, à 12:00
→ Durée 60 min
→ Gratuit, sans inscription
→ Rendez-vous dans le hall
POUR ALLER PLUS LOIN
Arnaud Ghys est sociologue de formation et est devenu photographe professionnel il y a une quinzaine d'années, après une première vie professionnelle dans l'associatif militant.
→ Son site web
→ Son Instagram
Une exposition proposée par le Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté, le Centre Culturel de Namur, le Théâtre de Namur et le Miroir Vagabond.