Le CCN & Le Théâtre & le CCN de Namur
23 mars 23 — 20:30 au Théâtre (grande salle)

Concerts : Doria D. & Pierre de Maere

Namur is a joke

1er concert : Doria D.

Doria D est une artiste complète qui compose et écrit ses morceaux. Influencée par Billie Eilish, Lana Del Rey et des artistes de la scène rap francophone tels que Nekfeu et Lomepal, cette jeune néo-louvaniste âgée de 20 ans s'inspire de ses expériences de vie pour écrire ses textes.Doria est riche de ses contrastes . Le mélange de ses textes mélancoliques, de sa voix rauque et envoûtante et de ses mélodies solaires ne laisse pas indifférent.

Clip « Dépendance » : https://youtu.be/nsbNrcnkLgU06
Clip « Hors Tempo » : https://youtu.be/xuMZP30-Ha8
Clip « Jeune et Con » : https://youtu.be/LzF2nYwA0tU
Clip « Sur ma Tombe » : https://youtu.be/SJzCYnZrvuc

Insta : https://www.instagram.com/doria.music/

FB : https://www.facebook.com/DoriaDmusic

Spotify : https://open.spotify.com/artist/3o3EvvWqx9JYkPCWM3C15w?si=hNKVwEDzR4OM0GKf189zBg


2ème concert : Pierre De Maere

Il construit déjà sa vie comme une œuvre, artiste sublimé par l’art, profondément libre,  irradié par l’instinct, insolemment lucide malgré une vingtaine à peine sonnante. A  califourchon entre la musique, la mode, la photo. Le style Pierre de Maere (prononcer mare) est à l’image des audaces vestimentaires du jeune belge : flamboyant, irisé, mutant.  Il cultive son jardin et dessine son monde intérieur, ose sans filet les télescopages  stylistiques tout en prenant soin de ne jamais s’éloigner du champ des possibles offert par  la culture pop. Une gueule à l’innocente beauté, androgyne et perçante. Grand, silhouette  longiligne, coupe au bol, gestuelle expressive. Dandy moderne, esthète à l’extravagance  chic, incarnation du « twink » camouflé derrière des parures luxueuses. Déjà on devine  une identité qui peut sans cesse se modeler et se renouveler au gré des désirs. Pierre de Maere a passé la première moitié de son existence à Bruxelles, avant que ses parents ne  décident de déménager dans une ferme à Walhain, petite commune du centre de la  Belgique. De l’ennui, beaucoup, le forçant à stimuler sa créativité. Des oreilles ivres de  morceaux mainstream, des premières compositions à l’âge de douze ans. Ni cours de  chant ni solfège, seulement quelques cours de batterie. Autodidacte, il absorbe  connaissances et informations avec une rapidité anormale, saute d’une passion à l’autre  dans un élan d’engagement total. L’adolescence est marquée par une frénésie  photographique en lien avec la mode. Il passe aussi rapidement par les Beaux-Arts à  Anvers, enseignement qu’il juge trop conceptuel. Lui est convaincu que son destin doit se  conjuguer avec envergure et audace. Lorsqu’il replace il y a un et demi la musique au  centre de ses intérêts, cet éduqué enfant du désordre ne fait pourtant pas de plans sur la  comète. Pierre de Maere appartient à cette génération qui ne s’encombre pas des  références ou des classifications. C’est un garçon qui lit l’intégrale de Picsou au coin du  feu, Pink Floyd en fond sonore. Fasciné aussi par Willy Monka de Charlie et la  Chocolaterie et Lady Gaga. Comprendre par là qu’il aime les personnalités singulières. Il  compose au piano et à l’ordinateur comme on imagine un cocktail en tentant des  combinaisons, précisant les dosages, affinant les associations. L’écriture sème, elle, des  balises, joue sur les multiples lectures, défie les codes. Charme fou et mouvant des  morceaux, un peu comme si Stromae faisait des câlins à Yelle, Rufus Wainwright et à la pop des eighties.

Les hostilités sont lancées ici avec Regrets, chanson à l'intelligence tourbillonnante et au modernisme kitsch planant, irriguée de sons de cloche et d'une guitare électrique virtuelle à la simulation aléatoire. Regrets comme le titre de la nouvelle de Maupassant, inspiration initiale qui raconte une histoire d'amour manquée sous couvert de nostalgie et de douleur… Les chansons invitent à vivre sans complexes et à ressentir sans limites. Il y a la sensualité de la voix, ses voltiges, ses pures brillances. Il y a des velléités à envoyer valser les tabous, à sublimer le désir, à aspirer à la douceur et tendresse (Un jour je marierai un ange). Il y a encore une ode au réconfort (Menteur), une détonante lettre d'amour à son chat (Lolita). Pierre de Maere a du ressort, une exaltation culottée et un panache détonant. Ne surtout pas lui présenter dans le futur un règlement intérieur.

Calendrier
  • jeu 23 mars 23
    20:30
    au Théâtre (grande salle)

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