Première grande retrouvaille à la Philharmonique, et quoi de mieux que de parler d’amour ? Mais pas celui du rêve béat et idyllique. Non, celui de la tendresse, bien sûr, mais aussi le complexe, le tortueux, le rêveur, le mélancolique,… Celui de l’homme et de la femme, de la femme et de l’homme, de l’amant, de l’épouse infidèle, des questionnements… Tout cela dans deux cycles très connus de l’œuvre de Brahms : les Liebeslieder op 52, et les Neueliebeslieder op 65.
Retrouvailles aussi avec le Chœur de Chambre de Namur. Mais sous quelle forme ? En effet, la pandémie du Covid-19 n’a pas été sans conséquences pour le secteur culturel, et notamment pour les musiciens, subitement privés de concerts et de perspectives professionnelles. À travers le temps, les artistes ont souvent été confrontés aux aléas de leur métier et à divers types d’incertitudes. Ils y ont trouvé matière à développer une rare capacité à renouveler leur imagination, à titiller leur créativité, à se réinventer sans cesse. Dans ce cadre, le Choeur de Chambre de Namur a décidé en cet automne 2020 de se multiplier en autant de sections locales (namuroise, liégeoise, bruxelloise) afin de proposer des programmes variés, attrayants, à travers des équipes réduites qui combinent le plaisir de chanter, l’amour de la musique et le respect des normes sanitaires. Sous cette forme légère et mobile, le Choeur de Chambre de Namur peut ainsi apporter le bonheur musical à des publics très divers, dans les salles de concerts, bien sûr, mais aussi au profit d’associations diverses. Une manière finalement très heureuse de faire face aux rigueurs du temps avec sourire et enthousiasme.
Sopranos : Aurélie Moreels, Amélie Renglet
Altos : Caroline de Mahieu, Raphaële Green
Ténors : Nicolas Bauchau, Pierre Derhet
Basses : Kamil Ben Hsain Lachiri, Samuel Namotte