"Un comique ravageur" Les Echos
"Une réussite exemplaire" Le Figaro
«Le spectacle joliment chanté, joué, dansé est alerte, insolent, semblant étonnamment jeune et vif malgré les siècles. C’est que les Arts Florissants de William Christie accompagnent avec grâce le Pourceaugnac baroque et pathétique de Gilles Privat, formidable.» Télérama
https://vimeo.com/253584339
La comédie-Ballet de Molière et Lully la plus cruelle qui soit, avec Gilles Privat dans le rôle-titre (souvenez-vous du « Roi-Cerf », spectacle d’ouverture du Théâtre Royal en 1998), une distribution épatante accompagnée par les Arts Florissants. Un feu d’artifice théâtral! Un spectacle événement ébouriffant!
Acclamé du public, ce
Monsieur de Pourceaugnac ne cesse de séduire depuis sa création en 2015... d’où sa reprise à Namur! Fruit de l’inspiration conjuguée de Molière et de Lully, cette comédie-ballet créée en 1669 à Chambord pour divertir la cour est
un véritable tourbillon carnavalesque où la musique et la chorégraphie viennent rythmer l’histoire des déconvenues d’un hobereau de province égaré dans la capitale.
Impossible de séparer la comédie de la musique dans ce spectacle où les chanteurs deviennent des comédiens à part entière et où les musiciens des Arts Florissants jouent sur scène, incarnant la foule.
On y retrouve les thèmes chers à Molière : le mariage, l’argent et la maladie.
Arrivé de Limoges pour épouser la jeune Julie, Pourceaugnac est aussitôt la proie de Sbrigani et Nérine, gens d’intrigue payés par l’amant de la belle pour empêcher ce mariage arrangé. Livré tour à tour à des médecins, un apothicaire, une femme picarde, une autre languedocienne, des gardes suisses, des avocats, un exempt et deux archers, le provincial, perdu dans les rues de la capitale comme dans sa propre tête, n’aura finalement pas d’autre solution que de fuir Paris, travesti en femme.
Mêlant théâtre, chants et ballets, la pièce connaît un grand succès. Elle ne sera pourtant que rarement montée par la suite. Certains ont ainsi voulu voir dans la comédie-ballet l’éphémère triomphe d’un genre mineur. C’est là bien mal considérer l’ambition du projet de Molière. Il rêve d’un spectacle total qui révélerait, aux yeux de tous, la puissance du théâtre. Dans « Monsieur de Pourceaugnac », peut-être davantage que dans toute autre pièce, il nous rappelle que le théâtre est un monde où toutes les transgressions sont permises, un monde où les fous sont les rois, où les fous sont les sages.
Un pur moment de plaisir !
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Et pour vous préparer à l'oeuvre de Molière et Lully: