Clairière

Disciplines

Théâtre / Acrobatie / Trapèze / Mât chinois / Jonglerie / Musique

Sous un air résolument naïf, léger, comique et tendre, Clairière questionne nos capacités à vivre ensemble et propose des chemins pour une cohabitation plus douce. Ici le farfelu est à l’honneur.

Quatre créatures, mignons personnages floraux, boisés, poilus, plumeux, piquants, nous entraînent dans cette Clairière bucolique. Le printemps est frais, les cerises sont rares, la branche trop haute, une mouche nous tape sur les nerfs, un cochon sauvage rôde autant que le sombre de la nuit, vite, construisons un abri !

Qui fait quoi ? Côa Coâ. Chut les grenouilles ! Comment on s’organise ?
Qui décide ? Outch une émotion volcanique gronde et tremble dans le thorax !
Comment accueillir cette éruption qui jaillit hors de nous ?

Entre théâtre et cirque, voici une ode à l’amitié, à l’aventure collective, à l’intrépidité, à la liberté d’être tout simplement soi : une créature, un être unique. Vivre ensemble, ça peut être une émotion ?

La scénographie

Une structure autoportante lestée abrite la clairière.

L’équipe joue sur plusieurs plans de profondeur, accentuant la dynamique de l’image et du mouvement : entre le 1er et 3e plans, un espace est dédié à l’acrobatie, au travail de chorus.

À gauche et au fond, des branches trapèzes cerisier pendent à différentes hauteurs. À droite un arbre mât chinois. Son socle lesté est recouvert de mousse moelleuse et d’une mare aux grenouilles. Ici, un buisson derrière lequel se cache une flopée de papillons. Des fleurs sauvages, du genêt, de la glycine, des chardons. Des panneaux sculptés et peints créent la forêt et de la 3D : on peut voir passer les personnages derrière ceux-ci. La lumière en contre de ces panneaux peut aussi créer des ombres.

Le dernier soir il y a même un feu de camp… La nuit est constellée d’étoiles, et au son de la musique de Caho, un des personnages, on pourrait croire qu'elles dansent.

Laurane Pardoen

Laurane commence sa formation au Conservatoire d’Art Dramatique de Roubaix sous la direction de Jean-Louis Bertsch puis réside durant neuf mois en Biélorussie et participe à la Masterclass pluridisciplinaire, Demain le printemps, menée par les pédagogues de l'Académie des Arts de Minsk.
Elle s’installe à Bruxelles et entre à l’école internationale de théâtre LASSAAD, choix responsable de la curiosité à confronter les théâtres et ses enseignements : de Stanislavski et Mickael Tchekov à la pédagogie du corps poétique de Jacques Lecoq.
À sa sortie d’école elle joue et assiste à la mise en scène et à l’écriture pour différentes compagnies, le collectif les Dévoyées, théâtre corporel, la Compagnie TAC TAC, théâtre d’objets. En parallèle, Laurane met en place avec le Collectif Les Dévoyées, dont elle est co-fondatrice, un parrainage entre les homes et les écoles primaires du quartier des Marolles à Bruxelles via des ateliers sur l’intime et l’identité. Elle donne encore aujourd’hui, ponctuellement, des ateliers théâtraux aux enfants.
Laurane crée fin 2017 sa compagnie et commence en 2018 l'écriture du spectacle Suzette Project. Elle reçoit en tant qu'autrice le prix SACD Théâtre Jeune Public 2019 et Suzette Project reçoit le prix Kiwanis 2019 délivré par la presse. En 2023, Laurane crée son deuxième spectacle jeune public, AMAMER.
En tant que comédienne elle joue également dans le spectacle jeune public Boris et les Soeurs Sushis de la Cie Renards ainsi que dans le spectacle Bon Débarras de la Cie Alula, compagnie marionnettique jeune public.
Elle est également membre du Jury de sélection des courtes formes théâtrales de la « Garden Party » du Théâtre des Doms pour le festival off d’Avignon 2022.