Publié le 26 novembre 2024
Pourquoi un festival de théâtre pour le jeune public ? Avec quels effets des arts vivants sur les enfants mais aussi les parents ? Sarah Colasse, une des chevilles ouvrières du Festival Turbulences l'explique au micro de Christine Pinchart (RTBF).
« En théâtre jeune public, on a affaire à un public exigeant. Les enfants vont s’exprimer si le spectacle ne les touche pas, en tout cas, il vont le faire comprendre clairement... »
« C’est impressionnant de voir comme les enfants sont réceptifs et comme ils ont une lecture très rapide de ce qui se passe... »
« On se rend compte à quel point l’écoute des enfants est parfois plus grande que celle des adultes parce qu’ils sont dans l’instant présent... »
« Ils sentent que ce sont des vraies personnes sur scène là devant eux, ils les voient, et par rapport aux écrans, le spectacle d’art vivant permet une immédiateté, une rencontre réelle... »
« Les enfants se sentent en sécurité dans la manière dont ils sont accueillis. Cela leur permet de vivre des émotions qui vont faire en sorte qu’ils vont se sentir compris par rapport à ce qu’ils vivent dans la vie quotidienne. Ils vont pouvoir sortir de ce lieu un petit peu plus fort, plus outillé, plus grand par rapport à ces émotions qu’ils éprouvent dans leur quotidien et qui les font grandir aussi »
Sarah Colasse est licenciée en journalisme et communication, licenciée en gestion culturelle et agrégée de l'enseignement secondaire supérieur (ULB). Elle est responsable d’ékla, Centre scénique de Wallonie pour l'enfance et la jeunesse, et porte-parole du Festival Turbulences.
Photos : le spectacle GLOW, au CCN / Centre culturel de Namur dans le cadre du Festival Turbulences, suivi d'un moment d'échange avec les enfants.
Publié par Jean-François Flamey / CCN