Lors de cette conférence, en dialogue avec trois intervenantes, nous explorerons l’importance de la joie comme source d’unité, de soin, de résilience et de résistance.
Trois voix pour nous partager leur expertise sur ce sujet :
→ Kiyémis, poétesse et créatrice du podcast Rends la joie, a interrogé des artistes pendant plus d’un an afin de comprendre la place de la joie dans leurs oeuvres et leurs engagements.
→ Isabelle Fremeaux, artiste et activiste, cofondatrice du Laboratoire d’Imagination Insurrectionnelle, explore depuis de nombreuses années les dynamiques collectives militantes et les moyens de les rendre plus fructueuses et joyeuses, notamment par l’éducation populaire et les rituels.
→ Louise Knops, chargée de cours et chercheuse en humanités environnementales à l’ULB, étudie les émotions et les sentiments en tant que moteurs de mobilisation et de politisation. Elle nous apportera un éclairage sur les théories des émotions et leur portée politique, encore peu explorées.
Découvrez l'article de Louise dans la Revue Politique sur les émotions exprimées par les jeunes activistes climatiques.
La joie est une force collective et subversive, un moteur pour lutter, espérer et tenir sans nier la douleur du monde. Choisir la joie, c’est refuser la résignation et cultiver ce qui donne envie d’agir et de rester debout, ensemble.
Kiyémis
Un sentiment d'une ouverture d’une potentialité immense, de cette indescriptible exaltation lorsque l’on réalise que l’on fait partie de quelque chose qui ne déborde et nous dépasse.
Isabelle Fremeaux
Je m’interroge sur la puissance politique de la joie. Quand, et dans quelles conditions, la joie renforce-t-elle l’imagination d’autres mondes possibles ; quand contribue-t-elle au renversement des rapports de force? Et dans quels contextes participe-t-elle, au contraire, à la dépendance au status quo capitaliste et à la dépolitisation ? Penser les potentialités de la joie, c’est partir des émotions pour parler politique ; c’est légitimer la part affective des résistances et des actions collectives.
Louise Knops
Dans le but de rendre cette activité accessible tout en reconnaissant la valeur du travail des intervenantes, le prix est libre et conscient :
5 € / 10 € / 15 €